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Du "Gladio" à Nice

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le camion-bélier à l'origine de la tuerie à Nice, le 14 juillet 2016. ©AFP

Il y a une semaine jour pour jour, la belle cité touristique de Nice a vécu l'horreur.

Surgi du néant, un poids lourd a échappé à la vigilance des forces de sécurité et a pénétré une zone-piéton avant de foncer sur la foule et provoquer la mort de 84 personnes. 

Comme à leur habitude, les médias occidentaux ont crié au crime islamiste, alors que la famille de l'auteur présumé, " un franco tunisien de 31 ans", le décrit comme un athée, buvant de l'alcool et mangeant de la viande de porc. Or la vérité, on ne la saura jamais ! Encore une fois, l'auteur de l'attentat terroriste est mort, abandonnant comme par miracle aux policiers ses pièces d'identité. 

La prolongation de l'état d'urgence s'impose comme résultat naturel de l'attentat de Nice et il tombe à point nommé : comme de l'eau, cette prolongation refroidit le feu social dans une France en ébullition après l'adoption de la loi très contestée sur le travail. Il est intéressant de voir l'attaque terroriste de jeudi servir si bien la cause des "capitalistes français" qui ont fait une bouchée des mois de protestations sociales anti- loi travail et qui rient dans leur barde en ce moment. 

Et si à Nice, les français avaient vécu un "Gladio"?

Gladio est le nom de code d'une opération secrète diligentée par l'OTAN au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son objectif : empêcher l'armée rouge de s'emparer de l'Europe de l'ouest. Tout le projet se réduisait à des entrepôts secrets d'armes, à une poignée d'agents impliqués dans des coups secrets contre l'armée rouge. Ce fut ainsi que les attaques terroristes ont eu lieu dans des lieux publics en Italie par exemple où une gare a explosé en 1980 en Bologne laissant 185 morts et blessés. Au cours de son procès en 84, l'un des auteurs, le dénommé Vincenzo Vinciguerra a reconnu "avoir coopéré avec les services secrets italiens ainsi qu'avec une super organisation (OTAN?) qui voulait empêcher tout basculement de l'Europe dans le camp communiste".

Ce fut seulement six ans plus tard, soit en 1990 que le PM italien de l'époque, Julio Andreotti a confirmé l'existence de Gladio. 

Ces informations révélées, des enquêtes ont été engagées à travers l'Europe, en Belgique et en Suisse entre autre : les Etats-Unis ont renié tout rôle dans cette affaire mais les résultats des investigations ont été convergentes, l'OTAN et les USA avaient manigancé tout. 

Mais les attaques terroristes en Belgique et en France signent-elles un "Gladio bis"? S'agit-il cette fois de diaboliser les musulmans et de contrer la vague de migration et celle d'un bouleversement du poids démographique à venir en Europe ? Toujours est-il qu'il existe trop de zones d'ombre pour que la version officielle de l'attentat de Nice soit prise pour l'argent comptant. Les photos qu'a publiées le jour de la tuerie Daily Mail ne montrent pas la moindre goutte de sang. On n'en voit pas la trace, non plus sur ce camion-bélier qui aurait écrasé des dizaines de corps. Pas d'impact d'accident sur le camion, non plus. 186 personnes ont été percutées et pas une seule trace de sang... Sur des vidéos tournées sur le lieu du drame, on voit les policiers tirer, sans protection aucune, sur le camion. Quand on voit les policiers s'exposer si facilement aux tirs d'un fou qu'ils savaient "armé", on ne peut ne pas se poser cette question : " le type portait-il vraiment une arme? Peut-être les policiers tiraient-ils sur un camion vide? Pourquoi la police n'a-t-elle pas tenté d'arrêter l'assassin? 

Mais ces questions ne trouveront évidemment jamais de réponse...    

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SOURCE: FRENCH PRESS TV